Month: September 2018

Les hôpitaux en besoin de sécurité

Les hôpitaux en besoin de sécurité

                        En 2017, selon le rapport annuel de l’ONVS, les hôpitaux ont signalé 30 255 atteintes aux personnes (de l’insulte à la violence physique), et 4 884 atteintes aux biens. Face à ces violences, les hôpitaux doivent réajuster leurs moyens de sécurité.

Chaque année, l’observatoire national des violences en milieu de santé publie un rapport sur les violences et incivilités commises en milieu hospitalier. Il se fonde sur les signalements remis à cette organisation, et ne prétend donc pas à l’exhaustivité.

Néanmoins, l’image dépeinte est négative, car les diverses altercations perturbent le fonctionnement des hôpitaux.

Les hôpitaux, des lieux sensibles

Les hôpitaux sont des lieux publics, soumis à beaucoup de passage. Dans la précipitation, il est difficile de contrôler qui rentre, qui circule. De plus, la nature même de leur activité crée des tensions. Le personnel hospitalier est souvent pressé. Ce climat peut conduire à des altercations, ou même des échanges plus violents. Ces lieux hospitalier regorgent aussi d’affaires personnelles, qui ne sont pas toujours très bien surveillées. On ne dissuade donc pas les potentiels voleurs d’agir. Néanmoins, pour qu’un hôpital fonctionne correctement, il convient de maintenir une ambiance calme et sereine.

Tous les départements subissent ces violences, mais deux plus que les autres. La psychiatrie rassemble 20% des signalements faits à l’ONVS, et les urgences 16%. En effet, c’est ici que les conditions aux altercations sont les plus concentrées : angoisse, frustration, attente, patients parfois en état d’ébriété ou drogués, et donc nerveux.

Garantir leur bon fonctionnement

En outre, assurer la sécurité de leur hôpital ne relève pas du travail des infirmiers ou médecins présents sur les lieux. Les hôpitaux doivent palier à ce manque de sécurité en externalisant cette tâche. Ils peuvent engager des agents de sécurité, qui auront un effet dissuasif sur les potentiels fauteurs de troubles. Mais ils pourront également agir rapidement en cas de méfait. Ces établissements étant équipés en caméras de surveillance, les agents peuvent intervenir dès qu’un acte suspect est repéré grâce à la caméra.

Des agents de sécurité prêts à effectuer cette tâche

Ici, les agents de sécurité interviennent donc dans la protection d’un service public. Il y aurait donc coopération entre les différents secteurs de la sécurité. 2 000 des 10 000 entreprises que compte la sécurité privée seraient aptes à sécuriser l’espace public. On compte en tout 167 000 salariés, donc autant que les policiers et gendarmes présents sur le terrain.

Les agents seraient placés à l’entrée de l’établissement ainsi qu’à l’accueil, pour jouer un rôle dissuasif et rassurant pour le personnel, les patients et leur famille.

Ces besoins en sécurité peuvent changer selon les jours. Avec OProtect, les hôpitaux peuvent faire varier leurs effectifs très facilement, pour des occasions particulières. Pour le jour de noël, le jour de l’an, la fête de la musique… ils peuvent réserver  davantage d’agents en quelques clics.

Pourquoi externaliser la sécurité de son entreprise ?

Pourquoi externaliser la sécurité de son entreprise ?

Les entreprises font très régulièrement face à diverses effractions ou vols. En effet on note qu’en 2015 en France, 20% des cambriolages ou tentatives d’effraction visaient des locaux professionnels. Le sentiment d’insécurité au travail est également en hausse. Externaliser son entreprise peut-être une solution à cela. 

Dans ce contexte, les entreprises doivent penser à mettre en place un système de sécurité pour épargner leurs biens matériels et immatériels, voire même les employés du local. Les agents de sécurité représentent un moyen de dissuasion en effet très efficace. Les entreprises peuvent monter une équipe de sécurité en interne, de toute pièce. Mais une solution plus efficace est l’externalisation de leur sécurité. Nous allons voir pourquoi.

Externaliser pour un service de qualité

S’adresser à des entreprises de sécurité garantie à la compagnie cliente un service de qualité. En effet, les entreprises de sécurité et les agents doivent respecter les règlementations du CNAPS. Le CNAPS s’assure que tous les agents ont bien suivi les formations obligatoires, et possèdent donc les compétences nécessaires à l’exercice du métier. Ces formations accordent une certaine légitimité aux agents.

En outre, il existe deux types de sécurité : les agents, présents physiquement sur le terrain, peuvent intervenir à tout moment, et la technologie (caméras de surveillance, alarmes ou même drones). Les agents de sécurité peuvent déjà posséder les connaissances nécessaires pour travailler avec la technologie. Ils sont complémentaires. La présence d’un ou plusieurs agents de sécurité paraît nécessaire pour que le danger repéré par l’alarme soit pris en charge. Ils effectuent les levées de doute.

Un suivi de la législation

Le secteur de la sécurité est soumis à une lourde législation qu’il convient de connaître et de suivre si l’on souhaite monter son équipe de sécurité interne. Les entreprises de sécurité extérieure sont déjà renseignées sur le sujet, et suivent les règlementations nécessaires. Il appartient à l’entreprise de sécurité d’être toujours aux faits de la législation en vigueur. Externaliser sa sécurité permet donc aussi de ne pas avoir à effectuer cette partie fastidieuse.

Externaliser pour optimiser l’activité de l’entreprise cliente

Ce gain de temps permet à l’entreprise de se concentrer sur son cœur de métier. Elle optimise ainsi ses ressources. Elle n’embauche que dans son activité principale, et externalise le reste. L’entreprise cliente bénéficie de la collaboration qu’elle effectue avec le prestataire de sécurité, car ce dernier lui apporte un savoir-faire qu’elle n’a pas. Il n’y a pas de perte de temps en formations.

Flexibilité du budget et des effectifs par l’externalisation

Externaliser permet également de contrôler ses coûts. L’entreprise peut choisir un budget et arranger sa sécurité en fonction. De la même manière que l’entreprise peut gérer son budget, elle peut aussi gérer ses effectifs. Sous-traiter permet une plus grande flexibilité. L’entreprise peut faire appel aux services de plus d’agents de sécurité pour un évènement particulier.

Chaque entreprise a des besoins différents qu’il convient d’identifier pour trouver le service de sécurité adapté. Ces besoins dépendent de la taille des bureaux, de leur nature, mais aussi du budget alloué à la sécurité. Ces besoins ne sont pas toujours faciles à identifier, et en externalisant sa sécurité, une entreprise peut tâtonner. Elle fera varier les effectifs pour définir lesquels lui conviennent le mieux.

Les drones, nouveaux acteurs de la sécurité privée

Les drones, nouveaux acteurs de la sécurité privée

Le marché des drones a beau être florissant, il ne décolle pas véritablement pour le grand public. Les fabricants de drone se penchent ainsi sur le secteur de la surveillance, en plein essor. En effet, si l’armée utilise les drones depuis de nombreuses années, la sécurité civile commence peu à peu à s’y mettre. Certains équipements sont très impressionnants, pouvant par exemple déchiffrer une plaque d’immatriculation à 800m de distance. Les prix étant en baisse, cette technologie devient à la portée des acteurs privés de la sécurité.

 

Pourquoi utiliser des drones ?

Les drones se présentent comme un complément à l’activité des agents de sécurité. Ils peuvent en effet effectuer des missions que ces derniers ne peuvent faire. Ils possèdent bien évidemment un champ de vision que les agents n’ont pas, ils peuvent atteindre des zones non accessibles pour un piéton. Les drones peuvent donc être utilisés lors de missions bien particulières comme celles de surveillance de grandes infrastructures, de sites industriels de grande envergure. Les drones peuvent également cibler un endroit en particulier, comme par exemple les entrées de festival. Un drone peut détecter une arme dans la main d’un individu.

 

Une utilisation réglementée

Mais les réglementations en vigueur sont changeantes. La sécurité voit les lois changer, comme en témoigne la législation sur le port des armes. Pour s’adapter à la loi européenne, la direction de la sécurité de l’aviation civile demande maintenant une attestation aux utilisateurs de drones. Pour l’utilisation loisir, la loi du 24 octobre 2016 impose aux télépilotes de drones de plus de 800g de suivre une formation sur internet. Le site ouvre en septembre 2018.

 

Les utilisateurs professionnels doivent également fournir un certificat officiel, et disposer d’une déclaration de niveau de compétence (DNC). Pour cela, il leur faut suivre une formation à la DGAC, puis passer un examen théorique. Cet examen traite de la législation en vigueur autour des drones, ainsi que des informations techniques concernant l’engin en lui-même. Cette première partie peut se faire en auto-formation. La 2epartie doit être encadrée : il s’agit de la pratique. Les agents apprennent à préparer l’appareil, préparer leur mission de vol, gérer des situations normales mais aussi les éventuels problèmes qui peuvent survenir.

Certains pilotes possèdent déjà des compétences dans ce domaine. Ayant déjà la partie théorique du brevet d’ULM, il est possible de ne confirmer que la partie pratique de l’examen. Ils obtiennent ainsi une « reconnaissance de capacité ». Cette étape doit se faire avant le 1erjuillet 2019.

Cette nouvelle réglementation vise à réguler les 400 000 drones professionnels attendus d’ici 2050 en Europe.

 

Les agents de sécurité ont tout intérêt à travailler en coordination avec les drones. Maitriser leur pilotage donne une valeur ajoutée à l’agent. Cet outil les aide à mener à bien leurs missions de manière plus efficace, en complétant leur activité, et il permet aussi de sécuriser les agents eux-mêmes.

 

 

L’insécurité au travail

L’insécurité au travail

Selon une étude Opinionway – Horoquartz, l’insécurité augmente pour les salariés français. Cette insécurité pèse sur la bonne santé des entreprises. Faudrait-il employer plus d’agents de sécurité pour protéger nos entreprises ?

L’insécurité au travail augmente

Opinionway a réalisé début 2018 un rapport pour Horoquartz au sujet de la sécurité sur les lieux de travail. Le rapport, intitulé « Sûreté et sécurité des salariés français, entre sentiment et réalité », dresse un bilan relativement inquiétant sur la sécurité au travail. En effet, 26% des salariés français estimeraient que l’insécurité augmente sur leur lieu de travail. Sur les 5 dernières années, 17% des salariés ont subi des vols et 8% ont été agressés physiquement.

Si les violences ou les menaces peuvent survenir en interne, elles sont généralement le fait d’individus extérieurs à l’entreprises. 47% des salariés en contact avec le public ont en effet été victimes de menaces ou de violences, et 7 agressions sur 10 sont le fait de personnes étrangères à l’entreprise. Face à ces menaces, beaucoup de salariés français réclament plus de sécurité au travail, 48% d’entre ceux qui travaillent auprès du public ne s’estiment pas assez sécurisés.

Une insécurité qui met en à mal la bonne santé des entreprises

L’insécurité au travail semble ainsi s’accroître selon le ressenti des employés. Cette insécurité peut avoir des effets néfastes sur la santé morale des employés et donc sur la performance des entreprises. Un employé ressentant un sentiment d’insécurité a forcément un moins bon rendement qu’un salarié en sécurité. La sécurité des employés est ainsi non seulement la responsabilité des employeurs mais aussi un enjeu majeur pour la réussite des entreprises !

Faudrait-il faire appel à plus d’agents de sécurité ?

Face à cette insécurité ressentie par certains employés, les employeurs doivent agir. On pourrait penser à investir dans des systèmes d’alarmes plus poussés ou dans une vidéo-surveillance plus précise. Ces deux leviers auraient certainement une influence positive sur la sécurité des employés. Mais pour prévenir des menaces ou des comportements violents du public face à un salarié, la présence d’agents de sécurité bien formés serait le plus efficace. Les agents sont formés pour repérer les individus suspects et intervenir en cas de problèmes. L’offre d’agents est d’ailleurs aujourd’hui très riche, le marché de la sécurité étant en pleine croissance. Cela devient de plus en plus simple pour réserver des agents, notamment grâce aux plateformes de réservations en ligne comme Oprotect. C’est une opportunité à saisir pour les employeurs pour sécuriser leurs employés.

Ainsi, selon l’étude Opinionway – Horoquartz, le nombre de salariés se sentant en insécurité au travail augmente. Ce sentiment d’insécurité pesant sur la bonne santé des entreprises, les employeurs doivent réagir. En engageant plus d’agents de sécurité par exemple.

La sécurité des boucheries en cause face aux attaques de militants vegans

La sécurité des boucheries en cause face aux attaques de militants vegans

Les attaques contre les boucheries se multiplient depuis quelques mois. Face à ce phénomène, les bouchers se sentent souvent démunis et craignent pour leur sécurité.

 

            Des attaques à répétition contre les boucheries

Le 15 mai 2018, l’attaque d’une boucherie à Lille par des militants vegan a frappé les esprits. Dans la nuit, autour de 2h du matin, les militants ont vandalisé la boucherie « L’Esquermoise », brisant la vitrine à plusieurs endroits et taguant « Stop au spécisme » sur la devanture. Mais cette attaque n’est pas un acte isolé. 7 boucheries ont en effet vu leurs devantures taguées de l’inscription « stop au spécisme » en lettre écrites de faux sang dans les Hauts-de-France. Une boucherie a subi le même sort que la boucherie lilloise à Jouy-en-Josas début juillet. Le 4 septembre, des militants vegan ont vandalisé une boucherie à Épinay-sur-Orge. Ces attaques s’étendent aussi aux fromageries et aux poissonneries. Tous ces actes mettent en exergue l’apparition d’une nouvelle violence de la part de certains militants vegans à l’encontre des boucheries. Certains bouchers se sentent aujourd’hui stigmatisés et craignent pour leur sécurité.

            Les bouchers craignent pour leur sécurité et font appel à l’État

Les bouchers-charcutiers se sentent victimes et sans-défense face à de tels actes. Craignant un débordement et surtout craignant pour leur sécurité, les bouchers en appellent maintenant à l’État par le biais de leur syndicat. La Confédération Française de la Boucherie-Charcuterie et Traiteurs (CFBCT) a écrit une lettre au ministère de l’intérieur le 21 juin 2018 pour réclamer des mesures nécessaires à leurs yeux. Leur premier souhait est la fin de l’impunité pour les vandales. Ils veulent aussi obtenir une surveillance policière devant certaines boucheries.

 

            Faire appel aux entreprises de sécurité privée serait une solution ?

Cette surveillance paraît complexe à mettre en place tant les forces de l’ordre sont surmenées ces derniers temps. On pourrait plutôt faire appel à des agents de sécurité privée. L’État pourrait en effet engager des agents de sécurité pour surveiller certaines boutiques. La coopération public-privé en matière de sécurité est en plein développement en France, comme en témoigne le rapport Fauvergue-Thourot. C’est une opportunité à saisir pour les bouchers-charcutiers.

 

Ainsi, les bouchers-charcutiers pris pour cible par certains militants vegans, voient leur sécurité menacée. Ils souhaitent maintenant une réaction de l’État pour assurer leur sécurité. Policier ou agents de sécurité pour protéger certaines boucheries menacées, l’avenir nous dira quelle décision a pris l’État.

 

Le rapport de deux députés LREM table sur l’accroissement du secteur de la sécurité privée

Le rapport de deux députés LREM table sur l’accroissement du secteur de la sécurité privée

Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue, l’ex-patron du RAID, ont publié mardi 11 septembre un rapport sur la sécurité. Celui-ci contient 78 propositions de mesures à prendre dans ce domaine. Une bonne partie d’entre elles concerne la sécurité privée. En effet, ce rapport vise à faire de ce domaine « une partie totalement prenante de la sécurité globale ». Les deux députés jugent nécessaire d’assurer une plus grande communication entre le public et le privé, pour une plus grande efficacité. Ils veulent aussi voir davantage d’agents de sécurité.

 

La formation, partie importante du rapport

Le rapport préconise d’ouvrir une nouvelle filière, une formation professionnelle, de la classe de troisième à l’université. Les agents obtiendront donc des compétences plus approfondies, et un diplôme qui leur est propre. L’idée est ici de balayer tous les métiers de la sécurité, privée comme publique, et tous les niveaux de diplôme.

Le rapport indique également que des passerelles entre public et privé devront être mises en place. Par exemple, les anciens policiers pourront plus facilement accéder aux sociétés de sécurité privée.

 

Hausse des exigences

Les deux députés insistent sur l’importance de renforcer la qualité des agents de sécurité. Il faudrait donc interdire la pratique du métier par ceux étant été condamnés pour certains délits et approfondir les enquêtes de moralité. Il faudrait également que les agents parlent parfaitement français, et résident en France depuis cinq ans au moins.

 

Etendue des missions

Pour épauler les services de sécurité publique, la sécurité privé pourra se voir attribuer de nouvelles missions. Parmi celles-ci : les gardes statiques (devant les bâtiments jugés moins sensibles), le transfert des détenus non dangereux, leur garde, les missions administratives dans les centres de détention, comme l’accueil ou la distribution de repas, le transfert des individus en état d’ébriété vers les hôpitaux, la protection de certaines personnalités.

 

Armement et uniforme

Pour que ces agents de sécurité puissent mener à bien leurs missions, ils devraient être dotés d’armes, comme des pistolets à impulsion électrique. Le rapport parlementaire conseille également d’imposer aux agents un uniforme qui serait semblable sur tout le territoire.

La sécurité privée, un secteur en plein essor

La sécurité privée, un secteur en plein essor

La sécurité privée est actuellement en plein essor. Face à l’explosion de la demande, l’offre ne cesse de se développer et les perspectives d’avenir sont réjouissantes. Mais comment expliquer cet essor ?

La réussite de la sécurité privée

Selon l’INSEE, le secteur de la sécurité connaît une croissance régulière depuis une vingtaine d’années. Entre 1998 et 2010, le secteur a gonflé de 5,5% en volume par an. C’est plus que la plupart des autres services marchands. À noter que la croissance du secteur a même résisté à la crise de 2009. Mais c’est à partir de 2010 que la croissance du domaine de la sécurité a réellement explosé. Toujours selon l’INSEE, le chiffre d’affaires du domaine a augmenté de 30% entre 2010 et 2016. Et 2015 a été une année record avec 8 milliards d’euros générés !

Il est important de noter que c’est la sécurité privée, c’est-à-dire « les services de garde et de patrouille, ceux de transports de fonds, et ceux d’agents de sécurité », qui porte le secteur. Elle représente presque 78% du chiffre d’affaires du secteur. Cette croissance de la sécurité est un phénomène mondial qui débute après les attentats de 2001. Les dépenses en service et technologie de sécurité augmentent de 8% par an en moyenne dans le monde depuis 2001. Or, il semble que les dépenses françaises dans ce domaine sont dans la moyenne basse. Les perspectives de croissance sont donc réjouissantes pour la sécurité en France !

Comment expliquer une telle croissance ?

Mais comment expliquer cette croissance si forte dans une France dont la croissance stagne ? Plusieurs éléments permettent de répondre.

La première réponse est d’abord structurelle : on observe depuis une vingtaine d’années un mouvement de délocalisation des fonctions support par les entreprises, c’est-à-dire que pour réduire leurs coûts, les entreprises font appel à d’autres entreprises spécialisées pour toutes les missions (gardiennage, service informatique …). C’est donc un très gros marché qui s’est ouvert pour les entreprises de sécurité.

La deuxième raison, la plus importante, c’est l’augmentation des risques. Les risques terroristes ont provoqué une très forte augmentation du besoin de sécurité à partir de 2012 et l’affaire Merah, puis en 2015. L’État n’ayant pas les moyens financiers et humains pour répondre complètement à ces menaces, on a fait de plus en plus appel aux agents de sécurité privée pour sécuriser les lieux publics, les entreprises ou même les résidences privées. Ces faits se vérifient parfaitement dans les chiffres : après les attentats de Paris en janvier et décembre 2015 et les attentats de Nice en juillet 2016, la demande de sécurité s’est accentuée, le chiffre d’affaires de la sécurité privée a augmenté de 4% entre 2015 et 2016. L’organisation de grands évènements publics, tel l’EURO 2016, a aussi contribué à augmenter la demande en sécurité.

Ainsi, le domaine de la sécurité est en pleine croissance notamment à cause du mouvement de délocalisation mais surtout parce que les entreprises de sécurité sont très sollicitées pour prévenir les risques terroristes. Il n’en reste pas moins que de nombreux défis sont à relever pour le secteur de la sécurité, notamment celui de la digitalisation pour développer un service encore plus efficace et complet.

Comment devenir agent de sécurité indépendant ?

Comment devenir agent de sécurité indépendant ?

Vous êtes un agent de sécurité ou vigile et vous voulez vous mettre à votre compte, mais les étapes pour y parvenir sont un peu floues ? Cet article a pour vocation de vous éclairer sur le sujet. Les avantages à devenir agent de sécurité indépendant sont nombreux : flexibilité, meilleurs revenus… Pour vous simplifier la tâche, voici un petit résumé des informations importantes, et des étapes à suivre.

Le secteur de la sécurité, la législation impose à toute personne souhaitant exercer en indépendant de créer sa société. Etre un agent de sécurité et se lancer à son compte signifie donc créer sa propre société de sécurité.

I. Pourquoi devenir agent de sécurité indépendant ?

Etre à la tête de sa propre société de sécurité présente de nombreux avantages pour un agent de sécurité. Il est possible d’être indépendant tout en conservant son emploi et donc son statut de salarié.

Ainsi, diriger son entreprise signifie d’abord être son propre patron. L’agent de sécurité indépendant contrôle donc entièrement sa vie professionnelle : il détermine ses horaires de travail et il choisit les missions de sécurité qu’il veut parmi celles qui lui sont proposées. Il peut également cumuler les emplois selon ses disponibilité. L’autoentrepreneur proposes par là même à ses clients une flexibilité prix/horaires plus avantageuse que celle des grandes entreprises. Ceci permet aux agents indépendants de profiter d’un deuxième avantage.

L’agent en autoentrepreneur peut voir ses revenus augmenter. Sa grand flexibilité lui confère en effet un certain avantage compétitif. S’il travaille le même nombre d’heures qu’en salariat, il touche l’entièreté de la paye. En effet une marge est prise sur les salaires des employés des sociétés de sécurité, pour faire vivre l’entreprise.

Mais pour cela, il faut en effet que l’agent de sécurité indépendant effectue autant de missions qu’un salarié. Les autoentrepreneurs peuvent en effet pâtir d’un manque de visibilité. OProtect vous propose d’être une vitrine pour vos services de sécurité. Vous gagnez rapidement des clients grâce à cette visibilité accrue. Vous pourrez donc profiter des avantages de l’auto-entreprenariat tout en contournant ses limites.

Et si la paperasse vous fait peur, pas de panique. L’autoentrepreneur n’est pas tenu de garder une comptabilité entière pour sa société. Il doit seulement garder un suivi de son chiffre d’affaire au cours du temps.

II. Comment créer sa société de sécurité ?

A. Quelles sont les conditions à respecter pour devenir agent de sécurité indépendant ?

1- Respecter des critères de nationalité

Le potentiel dirigeant doit être issu de l’un des pays de l’Union Européenne, ou de l’un des pays ayant conclu un accord réciproque avec la France : Algérie, Andorre, Canada, Congo-Brazzaville, Etats-Unis, Gabon, Mali, Monaco, Centrafrique, Sénégal, Suisse, Togo.

2- Présenter un casier judiciaire vide

Le chef d’entreprise doit avoir un casier judiciaire vierge. Il ne peut pas non plus avoir fait l’objet d’un arrêté d’expulsion, ou subi une faillite personnelle ou collective. Les services de police mènent donc une enquête administrative pour s’en assurer.

3- Justifier de ses compétences de direction

Le potentiel gérant de la société de sécurité doit être capable de prouver sa capacité à diriger une telle entreprise. Ainsi, il obtient pour preuve un agrément du CNAPS valable cinq ans. Il existe plusieurs titres valides :

  • « Dirigeant d’entreprise de sécurité et de sûreté»– titre délivré par Formaplus 3B, JPM Conseil, Sécurité incendie ID…,
  • « Manager en sécurité et protection des personnes» – titre délivré par ASP Bodyguard,
  • Licence professionnelle« Sécurité des biens et des personnes, Option métiers de la sécurité» – délivrée par l’université de Lille ou celle de Paris Descartes,
  • Formation des dirigeants d’entreprise de sécurité privée– délivrée par l’ENSP (Ecole nationale supérieure de Police),

Il existe diverses équivalences pour ceux qui souhaitent diriger une entreprise de sécurité mais ne disposent pas d’un Certificat de Qualification Professionnel dirigeant: les anciens officiers de police judiciaire (policiers et gendarmes), les anciens officiers ou sous-officiers de l’armée, les anciens fonctionnaires civils de catégorie A et B (ayant servi dans des conditions définies par arrêté), les dirigeants à la tête d’une société de sécurité pendant plus de deux ans.

4- Justifier de son aptitude professionnelle

Le gérant doit, s’il souhaite exercer lui-même sur le terrain en tant qu’agent, justifier de son aptitude professionnelle. La carte professionnelle obligatoire est délivrée par le CNAPS et est également valable pendant cinq ans. Il faut suivre une de ces formations pour l’obtenir :

  • CQP APS pour les « agents de prévention et de sécurité » (environ 180 heures).
  • CQP ASC pour les « agents cynophiles de sécurité »(environ 350 heures). Il faut être propriétaire d’un chien de 18 mois validé par le centre de formation.
  • Autres formations RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles).

B. Quelles sont les étapes à suivre pour créer sa société de sécurité privée ?

1-  Souscrire à une assurance responsabilité professionnelle

Comme pour toute activité professionnelle, le dirigeant de l’entreprise doit souscrire à une assurance « responsabilité professionnelle ».

2- Choisir le statut de sa société

Les agents de sécurité qui se lancent à leur compte choisissent majoritairement le régime de la microentreprise. Les entreprises ayant le statut d’entreprises individuelles bénéficient de ce régime. La microentreprise obéit à des démarches fiscales et comptables simplifiées, et est adaptée aux activités unipersonnelles. Elle ne demande pas de réelle comptabilité, seulement d’un suivi écrit du chiffre d’affaire.

En outre, la microentreprise demande un compte bancaire séparé, et plafonne le chiffre d’affaire à 70 000€/an.

3- S’inscrire auprès de la Chambre de Commerce et de l’Industrie

Il faut en effet enregistrer sa société auprès de la Chambre de Commerce et de l’Industrie. En cas de création d’une microentreprise, donc en tant qu’autoentrepreneur, il est possible de s’inscrire directement en ligne sur lautoentrepreneur.fr.

C. Comment trouver rapidement des clients en étant agent de sécurité indépendant ?

En premier lieu, le problème que peut rencontrer un nouvel agent de sécurité indépendant est celui de la visibilité. Ils arrivent sur le marché comme nouvel offreur parmi tant d’autres. Le marché de la sécurité a doublé en vingt ans, les clients sont donc assez nombreux pour tous les agents. Mais encore faut-il se faire connaître de ces clients.

Ensuite, l’autre problème que peuvent rencontrer les nouveaux entrants est celui de la légitimité. Le monde de la sécurité demande confiance, réassurance, crédibilité, ce qui est souvent un problème pour les PME. Les agents fondent en effet leur légitimité sur l’expérience, les garanties et les recommandations.

En vous inscrivant sur des plateformes de mise en relation entre agents de sécurité et clients, vous pourrez résoudre ces deux obstacles qui peuvent ralentir vos débuts. Sur OProtect, nous vous offrons une plateforme claire et visible, qui vous met en relation avec de nombreux client en recherche de sécurité. Les missions sont variées, vous pouvez donc même choisir celles qui vous plaisent le plus.

OProtect s’assure de ne choisir que des agents qualifiés, et ainsi, nous ajoutons de la crédibilité à votre nouveau profil.

Et voilà, vous n’avez donc plus qu’à vous lancer comme agent de sécurité indépendant !

Sources :

//www.83-629.fr/article-creer-une-societe-de-securite-privee-la-procedure-d-autorisation-110143024.html

//www.creerentreprise.fr/creer-entreprise-securite-gardiennage/

//blog.hiscox.fr/auto-entrepreneur-securite-privee/

//droit-finances.commentcamarche.com/contents/614-micro-entreprise-guide-pratique

//droit-finances.commentcamarche.com/contents/1076-entreprise-individuelle-le-statut-de-l-entrepreneur

//www.afecreation.fr/pid15036/sasu-micro-entrepreneur.html&pagination=2