Month: November 2018

Période des fêtes, soldes, black Friday : comment protéger son magasin ?

Période des fêtes, soldes, black Friday : comment protéger son magasin ?

De plus en plus de manifestations marchandes, de soldes, et par conséquent, de plus en plus de monde 

Soldes, périodes des fêtes, et maintenant black Friday … les manifestations commerciales se multiplient. C’est une aubaine pour les commerçants, qui ont l’occasion de vendre plus. Ces évènements font en effet converger des millions de clients vers les commerces. Par exemple, 34% des ventes annuelles pour les commerces se font pendant la période des fêtes de Noël. Et selon RTL, plus 50 millions de transactions par carte bancaire ont été faites lors du Black Friday de 2018! Un record en France pour une journée !

Et de plus en plus de vols … qui concernent tout le monde

Mais qui dit plus de monde dit … plus de vols ! Si 34% des ventes annuelles pour les commerces se font pendant la période de Noël, cette période correspond aussi à 37% des vols à l’étalage. Dans un article du Parisien, une vendeuse des Galeries Lafayette à Montparnasse témoigne : « on s’est fait piller ». « Ce sont les jours de grosses manifestations commerciales, Noël et les soldes, qui enregistrent le plus fort taux de vols » explique Céline Carlen, secrétaire générale CGT-Galeries Lafayette Haussmann. Tous les commerces sont victimes des vols, pas seulement les grandes galeries. Le vol est le « fléau numéro 1 » du petit commerce selon Marc Fridman, président de l’association de commerçants de la rue Saint-Rome à Toulouse.

Des vols que les vendeurs ne peuvent contrôler durant les soldes

Durant les grandes manifestations commerciales, des milliers de consommateurs affluent dans les magasins. Les vendeuses et vendeurs sont dépassés, ils ne peuvent avoir un œil sur tout le monde. Évidemment, on met en place des solutions pour lutter contre les vols : vidéosurveillance centralisée, anti-vols, agents. Mais les malfaiteurs sont de plus en plus organisés et agissent de manière de plus en plus réfléchie pendant les soldes. Ciblage des vols (personnes âgées, sac à mains), sacs à dos à double-fond, aluminium pour contrer les systèmes anti-vols, vols près des sorties de métro … Les grandes enseignes emploient de plus en plus d’agents de sécurité, mais les petits commerces n’en ont souvent pas. Les vendeurs se transforment alors en agent, surveillant et courant après les voleurs. Comme en témoigne un vendeur toulousain qui a rattrapé deux jeunes ayant volé un manteau à 200 euros. Quelles solutions se présentent pour stopper ce fléau ?

Les plateformes d’agents en lignes comme solution ?

Employer des agents de sécurité semble être une solution très efficace. Les grandes enseignes l’ont compris et emploient des dizaines d’agents. Ces derniers sont précieux car ils imposent une présence physique et peuvent surveiller, repérer et interpeler les malfaiteurs. Les petits commerçants aussi ne s’y trompent pas et essayent d’en employer lors des jours de rush. Mais il est difficile de réserver un agent compétent dans l’urgence pour une ou deux semaines à un prix raisonnable. Les entreprises de sécurité sont souvent opaque (difficile de savoir si les agents sont de qualité) et peu flexibles (difficile d’engager un agent pour 2 jours seulement).

Face à ce problème, il existe une solution : les plateformes de mise en relation entre clients et agents de sécurité. Elles se développent énormément ces dernières années. On peut citer Oprotect par exemple qui propose de réserver un agent compétent en quelques clics quand vous voulez et pour la durée que vous voulez. Et surtout à un prix raisonnable ! Ces plateformes semblent être l’avenir de la sécurité privée, aux commerçants d’en profiter !

Les marchés de noël : quels sont les nouveaux enjeux sécuritaires ?

Les marchés de noël : quels sont les nouveaux enjeux sécuritaires ?

Les villages de noël ont commencé à fleurir un peu partout en France : à Strasbourg, à Mulhouse, Colmar… Les marchés de Noël accueillent chaque année un nombre impressionnant de visiteurs, touristes et locaux. Ainsi, dans le contexte français qui reste celui d’une Vigilance élevée, il convient de se pencher sur les mesures de sécurité prévues pour garantir des festivités joyeuses.

Des festivités très attendues, et préparées

Chaque année, ces marchés de noël réunissent un grand nombre de commerçants, et une affluence de visiteurs très forte. En 2017, le marché de Mulhouse accueillait un million de personnes. Colmar en attend autant pour son édition 2018. Strasbourg, elle, propose la 449eédition de son Christkindelsmärik, et elle attend deux millions de visiteurs.

Au-delà de l’importance sécuritaire évidente, assurer une surveillance efficace relève aussi d’un défi économique pour Colmar. La ville déploie pas moins de six marchés différents, pour l’équivalent de 3 à 4 mois de chiffre d’affaire pour ses commerçants.

À Mulhouse, assurer la sécurité de cette 28eédition a nécessité la coopération entre la ville et la préfecture. Pour Michèle Lutz, maire de Mulhouse, « la sécurité du marché de Noël est un sujet de la plus haute importance ».

Les mesures physiques pour protéger des espaces parfois vulnérables

Les différents marchés ont appris des éditions précédentes, pour proposer cette année des dispositifs améliorés. La ville de Mulhouse a donc augmenté le nombre de caméras de surveillance, et de nouveaux dispositifs anti-intrusion sont installés. Ces derniers ont coûté 70 000€ à la ville. Mais comme le dit Paul Quin, délégué à la Sécurité, « La sécurité a un coût, mais elle n’a pas de prix. ». Ces installations seront réutilisables pour les prochains évènements de la ville, et les commerçants du village participent financièrement à la mise en place de ces mesures.

A Colmar, parmi les mesures prises, on remarque les plots de granit, pour empêcher toute voiture-bélier de pénétrer dans les grands espaces, comme la place Rapp.

Strasbourg a choisi de remettre en place le même dispositif que celui qu’il avait déployé en 2017. Le centre-ville est donc fermé aux voitures

Les moyens humains, qui restent essentiels pour les marchés de noël

La coopération entre le secteur privé et le secteur public est primordiale pour ces marchés de noël. À Mulhouse, des agents de sociétés privées vont prêter main forte aux forces de la police municipale et nationale. Le marché bénéficiera donc d’une surveillance sans interruption, comme à Strasbourg. La présence physique d’agents reste très rassurante pour les visiteurs et pour les commerçants du marché.

À Colmar, les militaires de l’opération Sentinelle s’ajoutent à ces forces sécuritaires. Le marché bénéficiera également d’une aide de la police allemande.

A Strasbourg, l’entrée au marché de noël se fait forcément par les check-points : fouille, palpation et contrôle d’identité peuvent être exigés.

Dans la capitale d’Alsace, les policiers ont même profité de l’occasion pour se rapprocher des personnes qu’ils servent au quotidien, en leur offrant du café. Coup de com’ réussit pour la police municipale, qui bavarde avec les passants autours d’une boisson chaude.

La démocratisation de la sécurité privée

La démocratisation de la sécurité privée

La sécurité privée a longtemps été un marché de niche destiné aux grandes entreprises et aux particuliers fortunés. Mais les choses sont en train de changer, les entreprises de sécurité s’adressent à un public de plus en plus large. On assiste en fait actuellement à la démocratisation de la sécurité privée.

Un marché de niche

Initialement, la sécurité privée est un marché de niche. Elle est réservée aux grandes entreprises, aux magasins de luxe comme les bijouteries ou aux particuliers les plus fortunés. Pourtant, on observe depuis quelques années en France et dans le monde une augmentation forte de la demande en sécurité. Et cette augmentation concerne autant les grandes entreprises et les clients fortunés que les PME, les commerces ou même les pavillons de classe moyenne. La tendance est donc à la démocratisation de la sécurité privée. Mais cette nouvelle demande en sécurité n’est pas totalement satisfaite et la sécurité privée reste un marché d’experts, un marché de niche.

Un marché peu accessible qui freine les nouveaux clients

Pourquoi cette nouvelle demande ne fait pas appel à la sécurité privée ? Selon l’étude intitulée “Le marché de la sécurité” publiée par Xerfi en 2017, cela s’explique par l’image de luxe et le prix des services de sécurité, mais aussi par le caractère opaque du milieu de la sécurité. En effet, c’est un milieu peu accessible. Difficile ainsi pour un client novice de savoir à quelle entreprise s’adresser. Et surtout difficile de savoir si l’entreprise en question est fiable, avec des agents certifiés, dans un milieu encore très touché par les fraudes, le travail au noir ou les prestations de faible qualité. Ainsi, beaucoup de clients potentiels ne font pas appel à des agents de sécurité à cause de l’opacité de ce marché.

Un marché en mutation : vers la démocratisation de la sécurité privée

Mais toujours dans le même rapport datant de 2017, l’institut d’études économiques Xerfi met en avant le fait que le marché de la sécurité privée est en mutation. La sécurité privée s’ouvre à la nouvelle demande. Il passe d’un marché de niche à un marché de masse. En bref, une dynamique de démocratisation de la sécurité privée est en marche en France.

La démocratisation permise par la digitalisation

Comment se fait cette démocratisation ? Par la digitalisation. La digitalisation est le moyen de démocratisation car elle permet de rendre accessible la sécurité privée à tous grâce aux applications et aux sites. Plusieurs plateformes en ligne ont vu le jour, comme Oprotect par exemple. Elles proposent grâce à un algorithme de mettre en relation les clients potentiels avec des agents de sécurité qualifiés. Ces dernières répondent à trois demandes clé du marché  :

  • Une offre sûre et de qualité permise par la sélection des agents,
  • Une plateforme accessible et facile d’utilisation : il suffit de quelques clics pour réserver un agent de sécurité,
  • Un système de réservation flexible : il est possible de réserver n’importe quand pour la durée souhaitée !

Des perspectives d’avenir réjouissantes pour la sécurité privée

Cette offre semble correspondre parfaitement à la demande des PME, des commerces de proximité ou des particuliers insatisfaits par l’offre de sécurité « classique ». Grâce à ces plateformes, le marché de la sécurité devient accessible, s’ouvrant ainsi à une demande insatisfaite immense. Selon Xerfi, « Le potentiel de croissance des plateformes de désintermédiation est immense ». Les perspectives d’avenir sont donc réjouissantes.

Nibali s’exprime sur sa chute : il faut plus de sécurité sur le Tour de France

Nibali s’exprime sur sa chute : il faut plus de sécurité sur le Tour de France

Chaque année, le Tour de France promet sa dose de chutes plus ou moins spectaculaires. Ces rebondissements ont beau faire partie du spectacle, leurs conséquences peuvent être graves. En novembre 2018, le coureur italien Bahrain-Merida Vincenzo Nibali s’est fait entendre sur les problèmes de sécurité du tour. Il avait en effet été contraint à l’abandon lors de l’édition 2018 à la suite d’une collision avec un spectateur. Il appelle à davantage de sécurité pour les cyclistes.

Une lourde histoire d’accidents

Chaque édition du Tour de France est fournie en chutes. Un grand nombre d’entre elles implique les personnes présentent aux alentours. On se souvient par exemple de la chute de Laurent Jalabert en 1994, provoquée par la collision avec un spectateur, à Armentières. En 1958, André Darrigade, lancé à pleine vitesse au Parc des Princes, avait percuté le jardinier du stade. Ce dernier est mort de ces blessures deux semaines plus tard.

Les mesures actuelles

L’édition 2018 a bénéficié de grandes mesures de sécurité, pour éviter tout incident dans un contexte de Vigilance terroriste élevé. 23 000 gendarmes et policiers, 6 000 pompiers et une équipe du GIGN. La sécurité est un enjeu majeur pour toutes les grandes manifestations. Encore récemment l’on peut citer le départ de la route du Rhum à Saint-Malo. Mais ces mesures ne concernent pas la présence des spectateurs sur les routes du tour par exemple.

Les insuffisances et les problèmes qu’elles engendrent pour le Tour de France

Nibali est entré en collision avec un spectateur lors de la douzième étape de la compétition. Cet accident lui couta une fracture à la dixième vertèbre et le contraint à l’abandon de cette 105eédition du tour. Il se retrouve aujourd’hui acteur d’une enquête judiciaire pour clarifier ces évènements. Selon lui, certaines étapes clés comme le Mont Ventoux ou l’Alpe d’Huez mériteraient de plus grandes mesures de sécurité, pour protéger les coureurs. Ces derniers restent tout de même le cœur du spectacle, il ne faut pas lésiner sur leur santé. Les cyclistes peuvent communiquer avec le public qui se trouverait sur sa route, mais parfois ce n’est pas suffisant pour éviter les accidents.

Les solutions pour sécuriser le Tour de France

L’organisation du Tour de France peut faire appel à des agents de sécurité tout au long de la course. Leur présence peut dissuader les spectateurs de s’approcher trop près des coureurs, et replacer les plus téméraires qui sont déjà sur la route. Leur présence aurait pu éviter au vainqueur du Tour de France 2014 de mettre fin à son ascension en 2018. Les plateformes de réservation d’agents de sécurité en ligne comme OProtect permettent aux organisateurs d’adapter le nombre d’agents à la situation en cours, et cela en temps réel. Si une étape attend davantage de spectateurs que prévu, il ne suffit que de quelques clics pour augmenter les effectifs sécuritaires.

Les commerces de proximité en besoin de sécurité

Les commerces de proximité en besoin de sécurité

Les commerçants en besoin de sécurité

Les commerces de proximité ont de plus en plus besoin de se protéger, et ce pour plusieurs raisons.

D’abord, ce sont les risques de vols qui inquiètent les commerçants. Le nombre de vols a légèrement baissé en France selon les chiffres de l’étude Xerfi sur le marché de la sécurité privée en 2017 : 1 551 000 vols en 2016 contre 1530 000 en 2017 (-1,3%). Mais la baisse est minime et la question des vols reste problématique pour les commerçants. D’après le baromètre mondial du vol dans le commerce et la distribution publié par Checkpoint Systems, les vols en magasin ont représenté en France une perte de plus de 3,5 milliards d’euros pour 2014-2015 ! Régler les problèmes des vols est primordial pour les commerçants. Mais à cela, s’ajoute ces dernières années un autre problème : l’insécurité.

L’insécurité frappe en effet de plus en plus les commerces de proximité. D’abord, le climat général d’insécurité qui existe en France n’est pas étranger aux commerçants. Celui-ci est en hausse en 2017 : 21% des français ont ressenti de l’insécurité dans leur village ou quartier en 2017 selon une étude de l’ONDRP. Ce sentiment d’insécurité trouve ses sources dans le terrorisme, sujet de société qui préoccupe le plus les français en 2017 toujours selon l’ONDRP, mais aussi dans les violences du quotidien. Elles sont difficiles à répertorier, mais elles frappent de plus en plus les commerces de proximités. Selon une étude OpinionWay publiée début 2018, 47% des salariés en contact avec le public ont été victimes d’insultes ou de menaces et 48% d’entre eux ne s’estiment pas assez sécurisés. Ces chiffres expriment une tendance : les commerces de proximités sont en besoin de sécurité.

Mais les commerces de proximité ont des difficultés à se sécuriser

Cependant, les forces de l’ordre ne sont pas en mesure d’apporter une réponse convenable à cette demande de sécurité. Elles sont en effet épuisées, et face à l’étendue de leur mission, elles ne peuvent protéger tous les français. En témoigne les festivités du 15 juillet 2018 à Paris après le titre français à la coupe du monde de football. Policiers, gendarmes et CRS ont été dépassés. Des dizaines de magasins ont vu leurs devantures détruites ou même leurs magasins saccagés voire leurs produits volés. La solution pour les commerçants serait de se tourner vers la sécurité privée, en plein croissance.

Depuis 2015, on compte 15 à 20% d’agents de sécurité en plus selon Libération. Ils sont aujourd’hui plus de 250 000. De plus, on assiste à une montée en gamme du secteur de la sécurité privée (compétences plus complètes des agents). Mais ce milieu est complexe et très rigide, c’est l’une des faiblesses du secteur selon Xerfi (étude sectorielle en 2017). Il est difficile de réserver un agent en urgence ou pour une demande ponctuelle. La sécurité privée est aussi un domaine peu transparent voire totalement opaque. Il est difficile d’avoir la certitude d’employer un agent correctement certifié malgré les règles du CNAPS (instance de régulation du secteur).

Des nouvelles plateformes mettant en relation clients et agents comme solution ?

Cependant, le milieu de la sécurité privée a de la ressource. Il est en pleine modernisation. Les plateformes de mise en relation automatique des clients et des agents de sécurité se développent. On peut notamment parler de Oprotect qui propose aux commerçants de trouver facilement en quelques clics des agents de sécurité certifiés et compétents. La plateforme se dote aussi d’un système de paiement en ligne qui garantit la rapidité et la sécurité de toutes les transactions. Surtout, Oprotect promet aux commerçants une flexibilité imbattable : un agent certifié quand vous voulez, pour la durée que vous voulez. Ce type de plateforme est l’avenir du secteur et semble surtout apporter une vraie réponse aux commerces de proximité !

Expoprotection : des innovations technologiques et de la sécurité privée

Expoprotection : des innovations technologiques et de la sécurité privée

Du 6 au 8 novembre 2018 s’est tenu la 27èmeédition du salon Expoprotection. Ce salon réunissant les professionnels de la sécurité, de la prévention et de la gestion des risques a rassemblé plus de 20 000 visiteurs et 770 exposants au Parc des expositions, Porte de Versailles.

Un intérêt grandissant pour la sécurité privée

Les chiffres de l’édition 2018 sont meilleurs que ceux de l’année précédente. Le nombre d’exposants a augmenté de 4%, avec 300 nouveaux participants. 49% des professionnels sont des internationaux. C’est également une vingtaine de start-ups disruptives qui ont présenté leur savoir-faire et leurs solutions de sécurité.

Ces chiffres témoignent d’un intérêt grandissant du public pour la sécurité privée. Une étude démontrait déjà que de plus en plus de français y prêtaient attention. Ils accordent également davantage leur confiance aux agents de ce milieu qu’auparavant.

En outre, le public se voit obligé d’attribuer une partie de la sécurité au privé, par nécessité. Le secteur public se recentre sur des fonctions régaliennes. Les sociétés de sécurité privée jouent un rôle de plus en plus grand. Le rapport LREM sur le continuum de sécurité donne la part belle au privé. De plus, la législation les y encourage. L’on peut penser ici à l’autorisation pour les agents privés de porter une arme, sous certaines conditions.

L’accent mis sur l’innovation dans les nouvelles technologies

Le directeur d’Expoprotection avait annoncé la couleur : “Le grand volet 2018 sera très certainement la digitalisation de tous les aspects de la prévention des risques. Avec d’un côté, la découverte de technologies mises au point pour apporter une analyse et des réponses dynamiques technologiques violentes, sources de nouveaux risques”. C’est notamment l’intelligence artificielle, les big data, les robots et l’internet of things qui, selon lui, seront moteurs de bouleversements dans le secteur. Les nouvelles technologies permettent en effet aux agents de sécurité de proposer un service de meilleure qualité.

Ce salon a permis d’exposer plus de 300 nouveaux produits, solutions et services au public. C’est par exemple la solution Scanforce de l’entreprise Rostaing, un objet technologique, qui a remporté le Trophée d’Or dans la catégorie « Risques malveillance et Incendie ». Il s’agit d’un gant détecteur de métaux permettant à celui ou celle qui l’utilise de fouiller un individu sans autre appareil. C’est 30% du temps que les agents de sécurité gagneraient grâce à ce nouvel outil. Il se dirige donc à destination de la sécurité privée, de l’armée, de la police et de la gendarmerie nationale.

La controverse des maîtres-chiens privés à Nice

La controverse des maîtres-chiens privés à Nice

La ville de Nice a décidé de déléguer une partie de la sécurité publique à une société privée de sécurité. C’est en effet une société de maîtres-chiens qui envoie ses agents dans les rues de Nice. Ces nouvelles pratiques provoquent chez les policiers de fortes contestations.

Des maîtres-chiens pour contrôler les rues de Nice  

Fin octobre, Nice a décidé d’expérimenter les agents de sécurité privée dans les rues. Le test sera fait pendant un mois, et pour des agents maîtres-chiens. L’idée est ici de compléter les actions des forces de l’ordre, selon le maire de Nice, Christian Estrosi. La sécurité va de plus en plus dans cette direction de partenariat entre privé et public. Face aux problèmes de violence dans les écoles, certains envisagent la présence d’agents de sécurité dans les établissements scolaires. Les maîtres-chiens sont là pour contrevenir aux incivilités qui dérangent le quotidien des niçois. Ils agissent comme prévention pour limiter les regroupements, les bruits et l’occupation des espaces publics. On trouve ces agents dans quelques zones géographiques ciblés comme l’Acropolis ou la Place Garibaldi. En outre, ils effectuent des rondes, en début de soirée notamment.

Des contestations virulentes

Les policiers ne voient pas d’un bon œil cette nouvelle mesure sécuritaire. Pour Cédric Michel, président du syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM) : “la sécurité publique doit rester dans la sphère publique et relever d’une autorité publique”. En outre, ces mesures ne semblent pas légitimes à certains. La police municipale de Nice a effectivement les effectifs les plus élevés de France, et 2 173 caméras de surveillance.

Le syndicat SDPM a d’ailleurs envoyé un recours administratif pour demander au préfet l’abrogation de l’autorisation accordée à la ville d’utiliser une société privée.

Si les milices privées sont interdites en France, la préfecture se défend en invoquant l’article 613-1 du code de sécurité intérieure. Ce dernier stipule que l’Etat peut autoriser “à titre exceptionnel” des sociétés de sécurité privée “à exercer sur la voie publique des missions, même itinérantes, de surveillance contre les vols, dégradations et effractions visant les biens dont ils ont la garde.”